Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Je cherche un homme
  • : A la manière de Diogène, philosophe cynique, regards sur la politique, l'université, la société.
  • Contact


Paris

Recherche

.

Archives

5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 11:24

La Grèce est paralysée ce mercredi 5 mai par une grève générale contre les nouvelles mesures d'austérité imposées par le gouvernement socialiste en échange de l'aide de l'UE et du FMI.

Aucune information (presse écrite, radios, télévisions). Les journalistes sont en grève. Aucun journal ne paraîtra jeudi.

Les hôpitaux publics ne font que les urgences.

Les écoles sont fermées.

Les administrations sont fermées.

Aucun transport aérien ni international ni intérieur.

Aucun transport ferroviaire.

Aucun transport maritime.

Les transports (bus, métro, trolleys) fonctionnent à Athènes de 9h à 15h pour permettre aux grévistes de participer aux rassemblements.

Dans les Banques et grandes entreprises du secteur privé le mouvement de grève est important malgré les menaces de licenciement par les patrons.

Quelques occupations pacifiques.

Les rassemblements ont commencés à 11h.

 

Les slogans :

« Fonds monétaire international et Union européenne nous volent un siècle d'acquis sociaux.»

« Lutte contre les mesures antisociales ».

« Faire payer la crise par les riches. »

 

Le rassemblement « le plus important jamais organisé » en Grèce.

Lors de la manifestation de la CGT grecque (contrôlée par les socialistes) son secrétaire général a été chahuté. Le Figaro évite de mouiller les socialistes ! Par contre, il montre une photo d'un manifestant communiste. 

Une banque Marfin au centre d'Athènes a été incendiée. On déplore trois morts par asphyxie.

Le ministère des finances, le bâtiment du Centre des Impôts, et le bâtiment de la Préfecture de régions sont en feu.

Chasse aux journalistes. Le comité de grève a autorisé les chaînes de télévision à reprendre les informations uniquement sur les manifestations.

Les rues du centre sont interdites par la police.

L'extrême droite (qui soutient les mesures du gouvernement) accuse le parti communiste !

Le Figaro montre une photo devant le parlement avec la légende : « Un militant communiste devant le Parlement grec, à Athènes » ! La légende a été effacée quelques temps après ! (ça faisait trop peur !)

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires