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  • : Je cherche un homme
  • : A la manière de Diogène, philosophe cynique, regards sur la politique, l'université, la société.
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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 09:02

« J’ai tout digéré ». Elle respire comme dans la Grande Bouffe, Madame Royal. Elle nous adresse son « livre-vérité ».

« Aujourd’hui, je suis libre. Je dis ce que je dis et j’avance comme je veux. » Heureusement que je n’ai pas voté pour elle. Elle était enchaînée la pauvre. Elle ne pouvait pas avancer comme elle voulait, Elle me donne aujourd’hui raison. Pour 2012 on verra. DSK a déjà sa (belle) femme (qui vieillit certes) mais une flopée de pom-pom girls. Mais vous, Ségolène, les prières ne suffisent plus.

* * *

« Je revis, je suis heureuse, apaisée, j’ai pu surmonter, digérer, même s’il reste quelques arêtes. » Ah ça, madame je sais. J’aimerais bien vous le rappeler. Le tête-à-tête dans le grand hôtel parisien, dans le cadre des débats participatifs, avec l’exquis BHL, votre riche (en idées) conseiller ? Vous y êtes ?

Flash-back (extraits de Monsieur BHL au Point)

Elle éclate d’un bon rire, sans coquetterie, juvénile …

Le maître d’hôtel nous interrompt pour prendre la commande - salade, sole, vin blanc sec.

Puis, plus sérieuse, lueur froide dans le regard, le cerne autour des yeux se plissant légèrement …

Elle pouffe, juvénile à nouveau, presque gamine …

Le sommelier nous ressert. J’observe qu’elle mange de bon appétit, qu’elle boit bien …

Un homme, à la table voisine, est venu lui dire qu’il l’admirait. Elle s’est levée aussi, bizarrement émue, plus rose que le rose de son tailleur, son long et joli cou semblant s’allonger encore sous l’effet du contentement …

Votre long et joli cou n’a pas supporté l’arrête de la sole.

* * *

Mme Royal juge Nicolas Sarkozy « assez médiocre dans le comportement ». « c’est vraiment un m’as-tu-vu ». C’était le chapitre de l’analyse de la Belle sur la nature de la politique de la Droite.


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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 14:56

Le préfet et le directeur de la police ont été sanctionnés. Ils n'ont pas pu empêcher la foule de chahuter le roi. J'ai honte pour la France. Les RG étaient complices de la foule. Un jour, la populace lança un chat pourri dans le carrosse de la duchesse qu'elle détestait ... Le Karcher ne fait plus aucun effet. « La plupart des villes sont dans leur devoir, écrivait l'évêque de Saint-Malo le 23 juillet 1675, mais il n'y a quasi aucune que ses paysans ne fassent trembler ».

Mme Aubry n'a pas participé à la manifestation du 29 janvier. Elle saluait la foule du haut du « point fixe du PS, situé en face du Cirque d'hiver ». Sur la place du Kremlin l'auguste Léonid Ilitch Brejnev, décoré, salut la foule le 1er mai glacial.

Un des plus « grands philosophes vivants de l'Occident» BHL est sorti de son palais publiquement par temps de tempête pour témoigner au procès d'un copain. Il était accompagné de cinq gardes du corps. A la Gare Saint-Lazare le peuple cassait l'« accueil » content pour la qualité du service.

C'est Versailles ! La racaille de la banlieue francophone contrôle les passages. La populace erre pour entretenir son oisiveté au lieu de travailler. Le bon peuple fait des heures supplémentaires défiscalisées. « Autant de bœufs auxquels il faut un joug, un aiguillon et du foin »,

Des « moyens sûrs et honnêtes » pour punir les oisifs (le carcan, le fouet, les galères, la potence, la roue, la prison, ...) ont été mises en place. Les mouchards, les sbires, les bureaux de surveillance, les polices parallèles, les cabinets noirs surveillent l'hexagone. Zangra surveille le fort de Belonzio qui domine la plaine.

Versailles prépare une fête pour les corps intermédiaires.

Les Sénateurs sont inquiets. Le souverain est sceptique. Malheur absolu ! Les barbares sont aux portes.

« Quand la populace réfléchit tout est perdu ».


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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 15:29

« Désormais, quand il y a une grève, personne ne s’en aperçoit ».

N. Sarkozy, 6.7.2008


LMD, LRU, CPE, CNRS, reforme des thèses, Masterisation, autonomie, précarisation des empois, postes supprimés, statut, ...

La liste est longue et bien connue. Les collègues peuvent consulter l'excellent article Non, Madame la ministre de notre collègue Isabelle This Saint-Jean, paru ce mercredi dans Libération. Tout est dit.

Le président de la République déclare à l'avance aux grévistes : « je ne peux pas arrêter le mouvement des réformes » et son premier ministre ajoutera : « le rôle d'un gouvernement «n'est pas de faire des gestes ». Il ne faut pas s'en étonner. Ils ont reçu mandat de leur électorat (majoritaire), comme Bush, comme Mme Thatcher, mais également comme Pétain.

Ces projets de « reformes » ne sont ni secrètes, ni nouvelles. Quels sont les éléments fondateurs de cette politique ? Il faut les chercher dans le monde universitaire (hélas).

Albert Rivaud, membre de l’Institut, professeur à la Sorbonne, ministre de l’Education du Maréchal résume le programme de « rupture » :

« Aujourd’hui, quand la résurrection commence, le Maréchal montre encore 1a voie. II pense à l’avenir, à la jeunesse, à l’éducation qu’elle recevra demain. Il définit les principes avec une admirable sûreté. Tout commentaire est inutile sur un texte dont tous les mots sont chargés de sens. Il reste à traduire les principes en actes, à vaincre les routines qu’il condamne sans appel. Il y faudra du temps et des efforts. Mais on peut imaginer sans peine les grandes lignes d’une réforme qui doit être entreprise sans retard, parce que tout le reste en dépend.

Puissent les maîtres d’hier appelés à collaborer au relèvement, les maîtres nouveaux que l’on va désigner, ne pas oublier ces simples vérités. L’appel magnifique de M. le Maréchal Pétain resterait vain, si le peuple français qu’il doit réveiller, se refusait à l’entendre et laissait le champ libre à ceux qui demeurent attachés aux erreurs passées.

Nous nous attacherons à détruire le funeste prestige d’une pseudo-culture purement livresque, conseillère de paresse et génératrice d’inutilités.

Et nous n’hésiterons pas à y appeler comme animateurs, aux côtés de la hiérarchie universitaire, les chercheurs originaux qui auront fait leurs preuves dans telle ou telle branche de la découverte.

Nous favoriserons, entre nos savants et nos industriels, une coopération féconde et, sans abaisser le niveau de notre enseignement supérieur, nous nous efforcerons d’orienter dans un sens plus réaliste la formation de nos ingénieurs, de nos médecins, de nos magistrats, de nos professeurs eux-mêmes …

La vie n’est pas neutre ; elle consiste à prendre parti hardiment. Il n’y a pas de neutralité possible entre la France et l’Anti-France. »

Christian Morrisson, professeur émérite à Paris I, ENS 1957, les résume parfaitement dans Cahier de l'OCDE 13 :

« … On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population ».

Le discours pétainiste est mis à jour par l’ancien n° 2 et idéologue en chef du MEDEF Denis Kessler dans un texte à Challenge le 4 octobre 2007. Sous le titre ADIEU 1945, RACCROCHONS NOTRE PAYS AU MONDE ! on reconnaîtra le style de Robert Brasillach :

« Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie.

Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme…

A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! »

Denis Kessler est co-auteur avec D. Strauss-Kahn de « L’épargne et la retraite ». Denis Kessler est administrateur d'innombrables sociétés, M. DSK a été nommé au FMI sur proposition de M. Sarkozy.

Le Figaro de ce matin vous dit toute la vérité sur la grève de demain, texte écrit bien-sûr par un journaliste :

« La crise économique frappe tous les pays. Elle a causé, dans la seule journée de lundi, la perte de quelque 70.000 emplois à travers le monde. Partout, les gouvernements réagissent, portent assistance aux acteurs économiques. Leurs mesures sont diversement appréciées, sans toutefois provoquer de manifestations géantes dans les rues. Il n’est qu’un endroit où la grève et la manif sont à l’ordre du jour : la France. Jeudi, les agents des services publics s’arrêteront en signe de mécontentement. Par la force des choses, le secteur privé en payera les pots cassés. Ce sont pourtant les salariés des PME, les plus exposés à la casse sociale, qui auraient des raisons de se faire entendre. Mais telle est l’étrangeté, la singularité française. La parole appartient au plus fort. »

Le seul objectif du directeur adjoint du Figaro, c'est de faire peur. Le reste n'a aucun intérêt. Le mensonge est un art majeur pratiqué par le Pouvoir avec talent.


Nous sommes donc les plus forts ! Faisons alors grève !

De la réussite de cette grève générale dépendra la suite du mouvement.

Dans l'unité, Grève !


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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 15:13

Le cynisme de l'occupant a franchi les limites de l'acceptable. Le boucher Ehud Olmert (futur prix Nobel ?), a confié qu'il avait pleuré en voyant à la télévision la douleur d'un habitant de Gaza qui venait de perdre trois de ses enfants dans un bombardement israélien ! Dans notre société peu politisée les larmes de crocodile ont un effet certain. Massacrer en pleurant est le dernier cri de la mode occidentale. D'ailleurs, les soldats israéliens ne massacrent pas ; ils « traitent les cibles » !

Les larmes, même sincères, ne suffisent plus. Ca fait déjà un siècle que ça dure. Il faut que la justice passe. Tout le monde, démocrates et patriotes, se tournent vers le Tribunal Pénal International (TPI). Que les citoyens ouvrent grands les yeux pour constater que l'Etat d'Israël n'a jamais admis le TPI et pour cause. Ainsi, aucun ressortissant israélien ne peut être jugé. D'ailleurs le tuteur d'Israël, les USA, n'a jamais ratifier non plus. Obama alors ? Que les analphabètes cultivés lui posent la question. Vous remarquerez que la Serbie en signant a creusé sa tombe. Il ne faut jamais signer un document international avant que les Etats-Unis (et pas suite Israël) le signent.

Déjà le gouvernement israélien conseille aux militaires de ne pas sortir de leurs frontières. Pourquoi ? Y a-t-il un problème ? Le premier ministre israélien nous assure que « l'armée israélienne est une armée morale (sic) et éthique (resic), et je ne connais aucune autre armée appliquant de tels standards ». L'extrême droite en France est autorisée ainsi de dire de la même manière que l'armée nazie appliquait les standards européens. Un argument me taraude. Le procès d'Adolf Eichmann fut équitable. Personne aujourd'hui ne le conteste. Pourquoi le procès Peres-Olmert-Barack-Livni et autres criminels ne le serait pas ? Obama pourra prendre en charge ce procès. Est-il antisémite ?

Le caractère religieux et mystique de cette invasion barbare à Gaza ne fait aucun doute. Le Diable existe ! Le Hamas sème la terreur dans la région ! Les islamo-fascistes ! Le peuple élu en danger de mort contre le diable. Le diable qui fait de la contrebande (?!) à travers les tunnels de rats ! L'apocalypse. Avant le Hamas, Israël avait créé un autre diable, l'OLP, qui n'avait rien de religieux.

Hélas, la direction actuelle de la résistance palestinienne est à forte influence religieuse. Et alors ? Pendant l'Occupation par l'Axe de la Grèce les curés bénissaient les fusils des patriotes. Fallait-il écarter les chrétiens et les juifs (sans oublier les musulmans) pendant la résistance française en 40 ? Fallait-il exclure de Gaulle (la droite catho) ?

Outre le caractère local d'un peuple qui se bat pour sa liberté et sa dignité il ne faut pas sous-estimer le caractère impérialiste. Les intellectuels organiques du pouvoir en France, vous diront par la bouche du normalien de service Christophe Barbier que « Israël a raison de mener cette guerre et il le fait aussi pour notre tranquillité ». Il ne faut pas s'en étonner. Les sionistes et conservateurs considèrent que l'Etat d'Israël est un poste avancé de la défense de l'Occident, concept élaboré en particulier par fasciste M. Bardèche.

Il ne faut pas compter sur le gouvernement français pour prendre des mesures. C'est inconcevable dans l'état actuel des choses. Peut-être, on ne sait jamais, un juge courageux pourrait coincer un assassin, s'il y a plainte. Comme pour « le criminel de guerre le plus notoire » H. Kissinger. On se rappellera que l’avion de Rumsfeld a décollé de Roissy 10mn après que la plainte ait été déposée ! Traquer les responsables de la catastrophe palestinienne dans le monde entier est une tâche première de tout citoyen d’un pays respectueux des droits élémentaires de l’homme.

Les pays qui ont, dans leur droit, une compétence universelle pourront déclencher des poursuites. C'est le cas de la Belgique. Mais là aussi il faut un gouvernement démocratique qui a du courage. On connaît les représailles de l'Etat sioniste par le passé. Suite à l'inculpation d'Ariel Sharon Israël a décidé de rappeler son ambassadeur. Donald Rumsfeld a proposé le déménagement du siège de l'OTAN de Bruxelles vers un Etat de l'Europe de l'Est.

Un sursaut démocratique pourrait empêcher les criminels de guerre Peres, Olmert, Barack, Livni et les généraux de parader en Europe. Il faudra isoler politiquement les sionistes du CRIF, les « philosophes » qui ont comme métier la vente du génocide des Juifs et sèment la peur. C'est le moment de renforcer les mouvements anticolonialistes, aider les « porteurs de valises », renforcer les réseaux anti-impérialistes. Mais la tâche principale en France c'est de casser tout lien entre la question juive et la défense de l’Etat sioniste qui utilise comme bouclier le génocide des Juifs. Les Juifs à travers le monde doivent se sentier en sécurité là où ils vivent. En revanche, aucune impunité pour les criminels de guerre.



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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 13:56

Mgr Richard Williamson, fidèle au pape de Hitler, dans un entretien diffusé par la télévision suédoise, met à jour l'histoire récente : « Je crois qu'il n'y a pas eu de chambres à gaz (...) Je pense que 200.000 à 300.000 Juifs ont péri dans les camps de concentration, mais pas un seul dans les chambres à gaz ».

Bravo mon père ! Digne des papes Pie XI et Pie XII !

Monseigneur nazillon d'une époque révolue,

le génocide des juifs est un fait historique

réel et démontrable,

alors que ton dieu est une fiction

pour les petits enfants.

La hiérarchie cléricale t'appelle « intégriste » car tu fais partie de ceux qui croient encore aux dogmes de ta religion. Tu crois encore au dieu créateur du monde en 6 jours il y a 5761 ans ! Il est vrai que nous préférons les révisionnistes voire les négationnistes au sein de l'église catholique (et les autres religions) car moins les fidèles croient plus nous agnostiques et athées sommes tranquilles dans notre vie quotidienne.

Le pape actuel vient de signer la réhabilitation de cet évêque « new-age » car il reconnait en lui un de meilleurs anticommunistes. En retour, le saint homme a voulu rendre hommage au passé hitlérien de Joseph Alois Ratzinger.

L'évêque antisémite est diplômé de littérature en l’université de Cambridge ; Il fera du chemin dans la vie du Vatican ce petit !

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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 08:41

La place publique est pleine de bruyants bouffons,

et le peuple se vante de ces grands hommes !

Ils sont pour lui les maîtres du moment.

Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra

Le pauvre peuple attend la bienveillance du planetarche élu par la Bible, la Banque et le Saint-Esprit (l'université de Californie est le plus gros donateur d'Obama.)

Aristote, s'adressant aux tyrans, disait que pour gouverner tranquille le peuple il faut lui donner du pain et du spectacle. Du pain, il n'y a pas assez ; il faut le gaver avec du spectacle. Il manque de comédiens ? On en fabrique en accéléré. La Ségolène a vendu à Obama le « gagnant-gagnant, citoyen-expert et la démocratie participative » au prix d'un, Spectateurs, applaudissez ! (1) Le Nicolas a « hâte de changer le monde » avec Obama. Désactivez vos portables ! On se marre devant le poste.

Je ne pense pas que le peuple est si bête. Il joue le jeu. Il fait semblant comme dans le film de Roberto Benigni La ville est belle. Vivre et espérer. Ce n'est pas un hasard, si le message de l'agence de Communication d'Obama porte justement sur l'espoir. Mais, ils nous diront, qu'il y a une dame puissante et méchante qui s'appelle la Crise, obstacle au bonheur (le christianisme avait créé le diable). Elle réclame des milliards et des milliards pour rendre les otages que nous sommes. Y a-t-il un espoir ? Oui, si vous faisons un effort ; Rester tranquille dans son coin et travailler plus, le temps que nos élites négocient avec Madame la Crise du montant de la rançon.

Il n'y a rien qui est gratuit. Il n'y a pas d'espoir gratuit. If faut travailler et obéir ! Fuge, tace, quiesce ! (Fuis, tais-toi, reste tranquille !)

(1) THÉRAPONTIGONUS, dans la pièce de Plaute, Charançon, demande au public d'applaudir : spectatores, plaudite.


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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 20:37

Il y a un an, Jérôme Kerviel est devenu le traider le plus célèbre de France. Il a pris des risques pour sa banque, sa performance est une réponse définitive à la City londonienne, laquelle désormais elle doit compter avec les ingénieurs français de la finance. Depuis, il n'arrête pas de recevoir des propositions de travail. La plus prestigieuse émane de la première université du monde Harvard (Cambridge au Massachusetts) qui lui a proposé d'enseigner la-bas !

Plusieurs remarques,

1) Madame Pécresse, dont le père est professeur, a tort de laisser partir un talent si exceptionnel. Voilà quelqu'un de distingué qui pourrait profiter la France et qui part renforcer le rayonnement américain. Un poste de professeur de Mathématiques à une université parisienne (Dauphine par exemple) sauverait l'honneur de la France. Surtout qu'il faut chercher des fonds pour assurer l’autonomie de nos universités et prendre le relais du chef de file de la vieille école Madoff. Cet homme est d'un talent rare. Je ne vois pas quelle commission des spécialistes pourrait le refuser.

2 ) Notre ministre a raison de critiquer les profs qui ne foutent rien mais elle ne fait rien pour attirer les grands chercheurs. C'est vrai, parfois il y a des obstacles dressés par notre propre système archaïque. Voilà par exemple un grand professeur, Herry Kissinger, prix Nobel, docteur de l'université de Harvard, ne peut pas enseigner en France parce qu'un petit juge rouge le poursuit pour crimes de guerre et quelques autres bricoles. Enfin, je pense qu'avec la disparition du juge d'instruction tout rentrera dans l'ordre.

3) Un autre grand professeur confirmé, Bernard Kouchner, avait été recruté il y a quelques années par les chasseurs de têtes de l'université de Berkeley. Il a enseigné en troisième cycle d'études, contribuant ainsi à la renommée de l'université. A son retour en France, le ministre l'avait nommé professeur au CNAM, institution certes utile, mais inférieure au statut international de ce chercheur sénior. Son rapport sur Total est un travail d'une qualité exceptionnelle qui inspire beaucoup de managers dans le monde entier.

4) L'ex premier ministre, Alain Juppé, soutenu par Finkielkraut et BHL, deux philosophes parmi les meilleurs du monde, est parti hélas enseigner au Canada. Même le juge a reconnu ses capacités intellectuelles. Un poste de professeur au Collège de France pour ce normalien brillant était un minimum. La France ne sait pas garder les esprits lumineux. Son déclin est inéluctable.

5) Heureusement, il y a des contre-exemples. Par décret du Président de la République, M. Edwy Plenel, est nommé en qualité de professeur des universités associé à temps plein à l’université Montpellier-I …” (JO 9.10.2006) Imaginer ce grand penseur de l’événement et journaliste s’expatrier aux Etats-Unis pour y définir la ligne politique de New-York Times !

6) Les non-universitaires comprennent aisément pourquoi les universités américaines sont toujours au début du classement. L’université française n’a plus de rayonnement depuis le 19e siècle. Il est vrai que le décret impérial du 15 novembre 1811 sur la franchise universitaire protégeait l'université des invasions extérieures. Il faut avouer de plus qu'il y a trop d’enseignants et surtout étudiants de qualité médiocre qui font baisser la moyenne. L’excellence française est noyée dans les statistiques d’une administration archaïque. Le dégraissage doit être continu et conséquent. La France a pris trop de retard.

7) L’excellente mesure de Madame Pécresse de faire surveiller les « leaders d’opinion » et autres agitateurs au sein de l’université française est de nature à limiter le travail de nuisance de ceux qui empêchent les autres de travailler.

8) Il faut reformer le modèle français. Denis Kessler, ancien n° 2 du MEDEF, co-auteur avec D. Strauss-Kahn de « L’épargne et la retraite », annonce clairement et avec courage l’objectif : « Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer et le gouvernement s’y emploie. »

Ce gouvernement ne vas pas assez loin. Espérons que DSK avec son expérience internationale, le redressement de la Hongrie en témoigne, saura amplifier et accélérer les reformes nécessaires. Il s'exprima favorablement pour une « chaire Oréal » ou équivalent dans notre vieille université française sclérosée et minée par le syndicalisme nihiliste.

J’attends avec impatience ce jour où l’hôtesse, issue du Loft, annonce mon cours : « Ce cours est offert par NIKE-Europe, sponsor officiel du pôle universitaire normand ». Si j’ai accepté, c’est bien sûr parce qu’il s’agit d’une entreprise européenne créatrice d’emplois en Normandie laissée à l’abandon par l’Etat français. Et puis après, il y a toujours des irresponsables qui préfèrent la politique du pire. Pas moi.

9) La question importante de rémunération du personnel est sous-jacente. L’excellence se paye. Citons un seul exemple. Mme Obama, first lady de la planète, travaillait à l'université. Son dernier salaire à plein temps en 2005 était de 300.000 dollars par an pour s’occuper des relations extérieures de l’hôpital de l’université de Chicago, en particulier auprès de la communauté noire du quartier.



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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 19:07

Un député de gauche est actuellement objet de jalousies comme avec toute personne qui a réussi dans sa vie. La Droite est jalouse de cet élu du peuple modèle. Pourtant rien d'extraordinaire. Hôtellerie de luxe, habits haut de gamme, voyages quasi mensuels à Milan, ... En somme, mes rêves quand j'ouvre le NouvelObs. Il l'a répété. Son « train de vie est compatible avec ses revenus ». Il n'a rien à se reprocher. Il a raison de faire des procès à tous ceux qui le diffament.

Par exemple, l’une de ses deux cartes bancaires est la Centurion. Prix de la cotisation annuelle : 2000 euros. Mais quel service !

Le site Rue89 reproduit une interview à Luxe Magazine du Vice-président d’American Express France, Armand de Milleville à l’occasion du lancement de Centurion début 2005. Extraits :

« Il faut savoir qu’il existe des clients pour un vrai luxe, fondé sur la rareté ou l’unique. Dans le monde entier, ces ultra riches sont estimés à 1% de la population totale et les très riches, à 16,7 millions de personnes. C’est dire qu’en France, cette frange de personnes ne représente qu’un pourcentage infime de la population. A peine quelques centaines de personnes, pour être plus précis.

« Cette clientèle restreinte, identifiée parmi nos membres titulaires de la Platinum est une clientèle exigeante, recherchant l’excellence en tout et partout. (…) Elle a un pouvoir d’achat sans limite, et convoite l’unique ou l’exceptionnel. (…) On ne demande pas la Centurion, c’est nous qui invitons à la prendre et à bénéficier de ses services.

« Nous lui offrons l’accès à l’inaccessible. (…) Nous évoluons ici dans le domaine du rêve, de l’émotionnel, de la sensibilité et des aspirations. Sur un simple coup de fil, le titulaire Centurion se voit exaucé, sans avoir à se préoccuper des détails d’organisation. »

Moi, à mon niveau, je vote à gauche pour cela. Les femmes, le luxe et l’excellence. Surtout l’excellence. J’adore ça. Le porte-parole de Mme Royal a eu tort de ne pas en parler pendant la campagne électorale. Il ne faut pas laisser à la droite le monopole de la richesse. Et puis enfin avoir « accès à l’inaccessible » quel bonheur unique ! Il n’y a que les poètes qui ont ce privilège.


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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 22:49

L’île de Milos (Mélos ou Milo) est connue par la Venus de Milos volée et transportée au musée du Louvre par Dumont d’Urville dont l’amphi en son honneur (?!) à l’université de Caen me rappelle que la loi du plus fort est la meilleure.

L’opposition du Droit et de la Force, connue de tous les propagandistes de la Force dans les relations internationales (Adler, Glucksmann, BHL, …) est décrite par Thucydide dans l’Histoire de la guerre du Péloponnèse (livre V, §84-116).

On est en -416, année des Jeux Olympiques. Socrate a 54 ans, Platon en a 12. Sophocle écrit Electre et Aristophane Les oiseaux. Athènes est maître incontestable sur mer. Seulement, l’île de Milos ne veut pas faire partie de l’empire. Elle veut rester neutre. Une flotte impressionnante athénienne avec ses alliés fidèles débarque à Milos. [Imaginer un instant l’armada sophistiquée d’Israël à Gaza avec ses alliés Bush et Sarkozy-Delors !]

Thucydide, contrairement à ses habitudes d’historien, présente les négociations entre Athéniens et Miliens sous forme de dialogue resté dans l’Histoire comme le Dialogue des Miliens.

Les athéniens avec le cynisme habituel d’une grande puissance, n’ayant rien à reprocher aux Miliens, ils les accusent de … neutralité, insulte à leur force.

Les Athéniens. … nous ne soutiendrons pas que notre domination est juste, parce que nous avons défait les Mèdes ; que notre expédition contre vous a pour but de venger les torts que vous nous avez fait subir. […] Mais de votre côté, ne vous imaginez pas nous convaincre, en soutenant que c’est en qualité de colons de Lacédémone que vous avez refusé de faire campagne avec nous et que vous n’avez aucun tort envers Athènes. Il nous faut, de part et d’autre, ne pas sortir des limites des choses positives ; nous le savons et vous le savez aussi bien que nous, la justice n’entre en ligne de compte dans le raisonnement des hommes que si les forces sont égales de part et d’autre ; dans le cas contraire, les forts exercent leur pouvoir et les fables doivent leur céder.

Les Miliens. … En vous montrant impitoyables, vous risquez en cas de défaite de fournir l’exemple d’un châtiment exemplaire.

Les Athéniens. […] Nous sommes ici, comme nous allons vous le prouver, pour consolider notre empire et pour sauver votre ville. Nous voulons établir notre domination sur vous sans qu’il nous en coûte de peine et, dans notre intérêt commun, assurer votre salut. [Voir l’article du compagnon de la belle du Crazy Horse dans le Point de la semaine dernière.]

Les Miliens. Et comment pourrons-nous avoir le même intérêt, nous à devenir esclaves, vous à être les maîtres ?

Les Athéniens. Vous auriez tout intérêt à vous soumettre avant de subir les pires malheurs et nous nous aurions avantage à ne pas vous faire périr. [Raisonnement admirable ! Le prix Nobel de la paix, membre des services secrets israéliens, est de la même école de pensée que Kissinger. L’armée impériale de Peres prévient comme les Athéniens avant d’anéantir l’adversaire : « Jetez-vous à la mer avant que je vous écrase avec mes bombes à fragmentation ! »]

Les Miliens. Si nous restions tranquilles, amis plutôt qu’ennemis, sans prendre parti entre vous deux [Athéniens et Spartiates], vous n’admettriez pas cette attitude ?

Les Athéniens. Non, car votre hostilité nous fait moins de tort que votre amitié. Votre amitié aux yeux de nos sujets serait une preuve de notre faiblesse, alors que votre haine serait preuve de notre puissance.

Les Miliens. Est-ce là la conception que vos sujets se font de la chose juste ?

Les Athéniens. Oui, car ils pensent que les arguments de droit sont communs à tous, ils croient néanmoins que ceux qui conservent leur liberté le doivent à leur force. […] Ainsi en vous réduisant à l’obéissance, non seulement nous commanderons à un plus grand nombre de sujets, mais encore par votre soumission vous accroîtrez notre sûreté. […]

Les Miliens. … […] Vous renforcez ainsi vos ennemis et ceux qui n’ont jamais pensé de le devenir …


Les Athéniens. Nullement ; les peuples les plus redoutables, à notre avis, ne sont pas ceux du continent ; libres encore, il leur faudra beaucoup de temps pour se mettre en garde contre nous. Ceux que nous craignons, ce sont les insulaires indépendants comme vous l’êtes et ceux qui sont déjà irrités par les pressions nécessaires de notre hégémonie. Ce sont eux qui, en se livrant sans réserve à des espérances irréfléchies, risquent de nous précipiter avec eux dans des dangers trop visibles.

Les Miliens. Si vous-mêmes n’épargnez rien pour maintenir votre empire et si des sujets déjà esclaves font tout pour secouer votre joug, nous qui sommes libres encore, nous commettrions la lâcheté et l’ignominie de ne pas tout tenter pour éviter la servitude ? […]

Les Miliens ne cédant rien, les Athéniens ont commencé le siège. Thucydide termine ainsi son récit : « Dès lors le siège fut mené avec vigueur ; la trahison s’en mêlant, les Miliens se rendirent aux Athéniens. Ceux-ci massacrèrent tous les adultes et réduisirent en esclavage les femmes et les enfants. Ils occupèrent l’île où ils envoyèrent ensuite cinq cents colons. »

Alcibiade (Général, famille aristocratique d’Athènes, amant de Socrate) avait recommandé aux Athéniens des excès de cruauté pour faire peur aux habitants des autres îles alliées ou encore indépendantes.


Ce dialogue très puissant par l’argumentation des Athéniens montre que cette supériorité intellectuelle n’est pas fortuite. Elle est le résultat de cette révolution de l’esprit du siècle des Lumières. Or, cette grande capacité intellectuelle est utilisée pour écraser et soumettre une population innocente. On est à la fin du cycle de la démocratie à Athènes. Les arguments de la démocratie sont inversés. Il est à noter que les Miliens n’ont pas accepté que les négociateurs Athéniens parlent devant l’assemblée du peuple de Milos de peur d’être manipulés par les sophistes.

Nous sommes actuellement à la fin du cycle des Lumières (Vico, Kant, Voltaire, …) où les arguments de la démocratie conquise ont été inversés et à géométrie variable. Israël, poste avancé de la « civilisation » occidentale a le même langage que les Athéniens ; avec sa garde prétorienne coté français des sophistes (BHL (ENS), Glucksmann (ENS, CNRS !), Finkielkraut (X !!), Adler (ENS), …) dont les arguments sont le résultat du délayage des idéaux des Lumières. Faut-il supprimer l’Ecole Normale ? Est-ce la faute du bizutage des élites françaises ? Il faudra travailler davantage la conjecture de Marc Bloch.

Arafat s’est fait avoir au camp David et à Oslo comme Pétain avec Hitler au Montoire. On imagine mal une rencontre de Gaulle (sous-secrétaire d’Etat à la Défense) avec Ribbentrop. On ne négocie jamais avec l'empire (que si on a des alliés puissants). On doit préférer la liberté à la sagesse. D’ailleurs, au cours du siège de Milos les rocardiens (Mahmoud Abbas) de Milos signent un accord de pouvoir choisir leur sort. après la capitulation. Ils ont été massacrés aussi ! Les fondateurs historiques de l’Etat d’Israël savaient parfaitement que seule la violence paye. Pour se libérer des Anglais, ils ont commis des « crimes » innombrables que le Hamas ferait bien de s’en inspirer. A ma connaissance une seule fois dans l’histoire moderne un pays s’est libérée sans violence : La Finlande ; suite à la révolution d’octobre, Lénine (du parti des judéo-bolcheviques !) reconnaît l’indépendance de la Finlande tsariste …

Espoir tout de même ! j’ai vu vendredi sur FR3 l’admirable jeune ambassadeur de 92 ans, Stéphane Hessel, Juif Allemand de France (ENS, résistant, Buchenwald, rédacteur de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme en 1948) parler de l’invasion israélienne à Gaza : « En réalité, le mot qui s’applique - qui devrait s’appliquer - est celui de crime de guerre et même de crime contre l’humanité. »


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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 10:08

Une dame officielle intégrée au bloc du pouvoir pour services rendus déclare : « je crois qu'il faut faire très attention au fait qu'on ne doit pas justifier au bout de la chaîne des actes antisémites dans notre pays sous prétexte qu'il se passe des choses terribles là-bas. »

Cette dame raconte n'importe quoi. D'abord, Il n'y a rien de terrible qui se passe « là-bas ». Tout simplement une opération de maintient de la paix comme en Algérie. Fadela, parle à tes parents. D'autre part, madame le ministre, nous n'avons pas besoin de faire de l'antisémitisme sur commande et en fonction des événements. Madame de la diversité, votre ministère n'est pas abonné aux publications du CRIF ? Dommage car notre président exige des résultats. Vous risquez de finir votre carrière prématurément. En tant que responsable de la politique de la ville, vous pouvez aller voir le remodelage exemplaire de la ville de Gaza. Vous pouvez appliquer votre expérience à notre banlieue francophone.

* * *

Le cas d'une autre dame est intéressant : « la situation qui prévaut aujourd'hui dans le territoire palestinien est absolument intolérable, inacceptable, inadmissible ». J'étais en larmes. Mon Dieu Sauveur ! La christianisation du Sénégal par les prêtres français a eu un effet bénéfique visible.

En Juin 1940 les Nazis bombardent et tuent au Sénégal des innocents. Ils rejettent la responsabilité aux Noirs (« les singes ») en demandant à l'administration française  d'accuser les Sénégalais pour ce crime. Le préfet Jean Moulin refuse. Torturé pendant 7 heures il n'a pas cédé. « Je ne peux être complice de cette monstrueuse machination qui n’a pu être conçue que par des sadiques en délire ». Madame le ministre, parlez à vos parents. Vous n'étiez pas née. Pouvez-vous aller à Gaza faire comme Jean Moulin ? Juste une déclaration comme la sienne. Parlez à votre ministre des affaires extérieures. Il se fera un plaisir de faire un rapport, au besoin par se société BK Conseil.

* * *

Mme Royal, elle est exceptionnelle ! Pour ne pas se tromper elle compte sur ses deux mains : UN mort à Sdérot, UN millier de morts à Gaza. Egalité des unités et des larmes. Mais madame, il n'y a pas égalité. Si, si, il y a proportionnalité comme dit Bernard-Henri. DEUX morts à Sdérot, DEUX milliers de morts à Gaza. PROPORTIONNEL ! Pas bête la belle. Elle a fait l'ENA, vous savez. Et puis son sponsor, l'ENS. Et puis, elle  est infatigable. Elle mène plusieurs combats à la fois. Elle vient de dénoncer vigoureusement le « harcèlement moral » de Sarkozy sur Rachida Dati ! Non ! c'est trop ! Madame, la Guerre d'Algérie a pris fin en 1962.


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