« Les pauvres ont de moins en moins de ressources » titre le Figaro, journal de la gauche complexée. La gauche décomplexée ne dit pas autant.
C’était le but recherché. Nos élites sont capables de telles performances.
L’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale s’inquiète de la montée de la « désespérance » de huit millions de pauvres.
La désespérance est l'état normal de l’exclusion. L’exclusion n’a jamais fait d’heureux. Les pauvres doivent s’habituer. TF1 s’y emploie.
Et puis après, les riches ne sont pas assez riches pour donner du travail à tout le monde. La crise est le résultat de l’appauvrissement des riches. Les pauvres pourraient être plus pauvres. Les riches y veuillent. En guise de remerciements, les pauvres ne se révoltent pas.
[Le peuple ne s'y trompe pas. Ouvriers et employés pour 85% (suivant un sondage) pensent que « le monde est injuste ». Le reste est littérature.]