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  • : A la manière de Diogène, philosophe cynique, regards sur la politique, l'université, la société.
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2 décembre 2007 7 02 /12 /décembre /2007 13:15

Sarkozyste ou voyou

 

Ouest-France, le premier journal de France : « Insultes, menaces, interventions pour gêner les interviews, difficultés à couvrir les assemblées générales... A Rennes et à Nantes, des acteurs du mouvement étudiant cherchent à nous empêcher de travailler. Heureusement, une grande majorité d’entre eux n’ont pas cette  attitude antidémocratique.  Le débat et les critiques sont normaux. [sic] Nous ne laisserons personne influencer nos écrits et nos photos. Nous continuerons à informer, en respectant  nos principes professionnels, honnêtement et dans l’indépendance.  »

 

Son concurrent, Le Télégramme : « La  dictature des glandeurs ou des agitateurs  qui les empêchent [les étudiants] de travailler apparaît comme la  survivance de systèmes totalitaires , incongrus au XXIème siècle.  La preuve : les médias sont malvenus  dans des réunions où l’on tente désormais d’interdire le vote à bulletins secrets. »

 

A bas les bolcheviques ! Vive la Révolution Nationale !

 

 

 

Un peu de philotimo

 

Nos anciens ont adopté "philosophie", philatélie" et même "pédophilie" mais le dictionnaire ne contient pas "philotimie". Un écrivain grec, très connu en Suède, a essayé de le traduire en suédois mais en mon sens sans beaucoup de succès. Ce mot grec est intraduisible en français.

 

Philotimie est composé de philo (aimer, être ami) et timie (honneur, valeur). Philotimos est celui qui aime l'honneur, (surtout pas les honneurs !) celui qui a des valeurs (surtout pas les valeurs marchandes), digne, respectable, qui a de l'amour-propre, qui a une conscience, qui est fier de.

 

Exemple. "Si tu avais un peu de philotimo tu ne ferais pas cours pour casser la grève des étudiants."

 

Un autre exemple. En France, quand on bouscule quelqu'un pour passer on dit "pardon !" Les grecs disent "depuis qu'on a introduit le pardon on a perdu le philotimo".

 

 

 

Elle n’a cédé que sur des "détails"

 

La ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche s’est donnée à fond depuis trois semaines pour parvenir à une issue négociée, qui préserve les principes de sa loi d’autonomie. Elle n’a cédé, et exprès assez tardivement, que sur des "détails", mettant l’Unef et son dirigeant Bruno Julliard dans son jeu.

 

Travaillant main dans la main avec François Fillon et Raymond Soubie, la jeune ministre s’est sortie du conflit avec les félicitations de l'Elysée. Nicolas Sarkozy a approuvé sa politique de communication omniprésente, et son message fait de dialogue et de fermeté. Jeudi soir à la télévision, le chef de l’État lui a fait un beau cadeau : le financement des universités par une vente de 3 % d’EDF ...

 

Le Point, 30.11.2007

 

Et le petit jeune, on en fait quoi ? Un doctorat sur le syndicalisme "prolétarien de droite" ? Un maroquin style Amara, une place chez Delanoë ?

 

 

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